Monsieur le Ministre, Président d’honneur du Mouvement Européen du Cher,
Monsieur le Président de Bourges Plus, Maire de Bourges,
Monsieur le représentant du Président du Conseil Régional, Madame la représentante du Président du Conseil Départemental,
Chères concitoyennes et chers concitoyens de l’UNION EUROPEENNE,
Comme j’apprécierais, de mon vivant, d’ajouter la mention FEDERALE en entendant cette interpellation, imaginez :
Chères concitoyennes et chers concitoyens de l’UNION FEDERALE EUROPEENNE… Tout serait différent :
Nous aurions une démocratie fédérée par laquelle les 514 millions d’euro-citoyens, à ce jour, voteraient pour élaborer chaque cadre financier pluriannuel (CFP) de l'UE, et décider ainsi :
- Du sens de l’harmonisation de la justice,
- De l’orientation sociale du développement économique,
- Des valeurs du rayonnement politique vers le reste du Monde,
- Du niveau d’engagement et d’exemplarité pour la préservation de notre planète,
- Du bon équilibre entre mutualisation, coordination et engagement des forces de sécurité intérieure et de Défense extérieure, afin de garantir la paix dans notre espace,
- De la définition de leur bien-être et des progrès de société
- Des rapports entre libertés individuelles et libertés publiques,
- Du modèle de protection de la diversité et de la dignité humaine,
- Du modèle d’intégration,
- Du modèle de construction d’une prospérité durable et de solidarité équitable.
Les Euro-citoyens décideraient également à chaque période de programmation du champ d’application du principe de subsidiarité, de son respect, voire de son renforcement afin de faire coller l’emploi des ressources budgétaires et l’élaboration de la réglementation au plus près des citoyens, sans filtre par rapport à l’orientation politique fédérale que je viens de résumer.
Bref, l’Europe redeviendrait la Lumière du Monde après les effroyables guerres mondiales du 20ème siècle.
Pour que le rêve devienne réalité, l’Union européenne, voulue par les pères fondateurs dont les français Jean MONNET et Maurice SCHUMAN, a besoin, plus que jamais, en ce 21ème siècle adolescent, de retrouver cette vision fédérale,
tellement :
- les conflits d’intérêts,
- l’affrontement des dogmes et des croyances de toutes natures,
- les oppositions d’égos dans les élites,
- et les luttes de survie d’une bonne partie des populations,
se mêlent, au risque de conduire notre continent et son environnement au chaos.
Pourtant l’Europe s’est reconstruite sur ses propres ruines. Ruines que le devoir de mémoire doit plus que jamais décrire aux générations actives et à venir, déjà en charge du destin commun.
La journée de l’Europe du 9 mai s’inscrit précisément dans le cadre de ce devoir de mémoire bâtisseur d’un monde meilleur « pour ne pas recommencer les mêmes erreurs ».
Ainsi, L’Union européenne s’est construite progressivement depuis 68 ans, puisque tout a commencé officiellement par LE PROJET d'une Europe politique au congrès de La Haye (1948)
Néanmoins, l'idée d'une union entre les différents pays d'Europe a été formulée dès le 18ème siècle, et même envisagée dès le 15ème siècle par ERASME dans son Plaidoyer pour la paix et PIE II auteur du traité « De Europa », posant une rupture avec la notion d’«OCCIDENT ».
L’Union européenne devient DONC une réalité seulement après la Seconde Guerre mondiale. Depuis cette époque, les pays d'Europe occidentale, devenus des puissances moyennes dans le contexte de la guerre froide, ont tenté de s'unir. Cependant, les formes que pouvait prendre cette union ont été un enjeu. Fallait-il une union économique ? Une union politique ? Et sous quelle forme ?
Comment le projet d'une Europe politique a-t-il conduit à la constitution de l'Union européenne ? Quelle forme a pris cette union du point de vue politique ?
En premier lieu, les européens sont passés de l'idée d'une Europe politique au choix d'une Europe économique dans la période 1948-1957
Les premiers projets d'union politique européenne
- En 1945, l'idée d'une Europe politiquement unie est déjà un héritage : Ainsi, dans les années 1920, le Comte de Coudenhove-Kalergi proposait une union paneuropéenne, pour éviter qu'un nouveau conflit ne déchire le continent.
- La Seconde Guerre mondiale pose la même question : comment éviter le renouvellement des conflits en Europe et le développement d'idées antidémocratiques ? Pendant la guerre, des résistants de tous pays réfléchissent à une union entre les États d'Europe. Ils fondent un mouvement fédéraliste européen en 1943. Des mouvements politiques existent en effet dans plusieurs pays : socialistes, communistes, démocrates chrétiens.
Du congrès de La Haye à la CECA nait l'espoir d'une Europe fédérale
- En mai 1948, des représentants des associations favorables à une union se réunissent à La Haye. Trois options sont possibles : une Europe fédérale (une Europe avec un gouvernement commun), une Europe supranationale (une Europe avec des institutions qui cohabitent avec les différents gouvernements en leur donnant un cadre législatif commun) ou une Europe souverainiste (simples collaborations entre États totalement souverains). Le congrès débouche sur la création d'une première institution : le Conseil de l'Europe, fondé en 1949. Il siège à Strasbourg et a pour but de défendre d'une seule voix les principes démocratiques.
- Le contexte de la guerre froide donne depuis 1947 un sens nouveau à l'idée d'une Europe politique. Face à l'Europe de l'Est contrôlée par les soviétiques, les États-Unis sont favorables à ce que les pays occidentaux s'associent plus étroitement pour se renforcer. La répartition de l'aide Marshall se fait donc grâce à une institution gérée par les Européens eux-mêmes, l'OECE (Organisation européenne de coopération économique).
- Cependant, un certain nombre d'hommes politiques souhaitent que l'Europe se construise par la voix fédérale. Il s'agit d'Alcide de Gasperi pour l'Italie, Konrad Adenauer pour l'Allemagne, Paul-Henri Spaak pour la Belgique, Jean Monnet et Robert Schuman pour la France. Ces derniers souhaitent jeter les bases d'une Europe fédérale en s'appuyant non pas sur la politique mais sur l'économie, en mettant en commun la production de charbon et d'acier de la France et de l'Allemagne de l'Ouest (ce qui rendait impossible une nouvelle guerre entre ces pays).
Le 9 mai 1950 le ministre français des Affaires étrangères, Robert Schuman, prononce, lors d’une conférence de presse au Quai d’Orsay, une déclaration historique. Il appelle à la mise en commun des productions de charbon et d’acier de la France et de l’Allemagne, au sein d’une organisation ouverte aux autres pays d’Europe.
Son but est d’assurer une paix durable en Europe, grâce au développement d’une solidarité de production entre la France et l’Allemagne, rendant impossible tout affrontement entre ces deux pays. Cette organisation constituerait la première étape vers une fédération européenne.
Le plan proposé dans cette déclaration a été élaboré par Jean Monnet, alors commissaire général au Plan.
Schuman déclara notamment à cette occasion :
«… La contribution qu’une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques… L’Europe n’a pas été faite, nous avons eu la guerre… L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : Elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait…. » .
Le 18 avril 1951 : création de la CECA pour une période de 50 ans, avec la signature du traité de Paris par six pays : la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la République fédérale d’Allemagne (RFA).
Le 25 mars 1957, deux traités sont signés à Rome par les six pays européens ayant participé à la création de la CECA. Le premier institue la Communauté économique européenne (CEE), qui a pour but la mise en place d’un marché commun, et le second la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA) dite Euratom.
À la différence du traité de la CECA, les deux traités de Rome sont conclus pour une durée illimitée.
Le 14 janvier 1962 interviennent les premiers règlements sur la politique agricole commune
Le 1er juillet 1968 : réalisation de l’Union douanière entre les Six
Les droits de douane entre les six membres de la CEE sont totalement supprimés. Un tarif douanier commun est mis en place aux frontières extérieures de la CEE.
Le 1er janvier 1973 : de l’Europe des 6 à l’Europe des 9
Premier élargissement de la CEE avec l’adhésion du Danemark, de l’Irlande et du Royaume-Uni.
1er janvier 1981 : Une Europe à 10
Deuxième élargissement : la Grèce entre dans la CEE.
14 juin 1985 : signature des accords de Schengen
La Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et la RFA signent à Schengen des accords prévoyant la suppression progressive des frontières entre ces États et la libre circulation des personnes.
Mais la convention d’application de l’accord n’est signée que le 19 juin 1990 et entre en vigueur seulement le 26 mars 1995.
1er janvier 1986 : l’Europe des 12
Troisième élargissement de la CEE avec l’arrivée de l’Espagne et du Portugal.
17 et 28 février 1986 : signature de l’Acte unique européen
Les Douze signent, à Luxembourg et La Haye, l’Acte unique qui modifie le traité de Rome sur la CEE (9 États signent le 17, le Danemark, l’Italie et la Grèce signent le 28). Il fixe l’échéance pour la réalisation du marché intérieur unique au 31 décembre 1992. Celui-ci entre en vigueur le 1er janvier 1993.
7 février 1992 : signature du traité de Maastricht qui crée l’Union européenne
À Maastricht, est signé en février le traité sur l’Union européenne. Celle-ci se constitue de 3 piliers : les Communautés (CECA, CE, CEEA), la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), la coopération en matière de justice et d’affaires intérieures (JAI). Par ailleurs, la CEE devient la Communauté européenne (CE).
Dans ce traité de Maastricht, une citoyenneté européenne est instituée, les pouvoirs du Parlement européen sont renforcés, et l’Union économique et monétaire (UEM) est lancée. Le traité de Maastricht entre en vigueur le 1er novembre 1993.
1er janvier 1995 : l’Europe des 15
Quatrième élargissement avec l’entrée de l’Autriche, la Finlande, et de la Suède dans l’Union européenne (UE).
2 octobre 1997 : signature du traité d’Amsterdam
Les ministres des Affaires étrangères des Quinze signent un traité qui modifie le traité sur l’Union européenne (TUE) et celui instituant la Communauté européenne (TCE). La Communauté européenne acquiert de nouveaux domaines de compétence. Le traité entre en vigueur le 1er mai 1999.
1er janvier 1999 : l’euro devient la monnaie unique de 11 des États membres
11 États forment à cette date la "zone euro" : Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal et RFA. L’euro devient alors officiellement la monnaie légale de ces États.
La Grèce les rejoindra le 1er janvier 2001, la Slovénie le 1er janvier 2007, Chypre et Malte le 1er janvier 2008, la Slovaquie le 1er janvier 2009, l’Estonie le 1er janvier 2011, la Lettonie le 1er janvier 2014 et la Lituanie le 1er janvier 2015, faisant ainsi passer à 19 le nombre de pays de la « zone euro ».
Les pièces et les billets en euro n’ont été mis en circulation que le 1er janvier 2002. Mais les particuliers pouvaient déjà payer leurs impôts ou émettre des chèques en euros dès 1999.
26 février 2001 : signature du traité de Nice
Suite au Conseil européen qui s’est tenu à Nice du 7 au 9 décembre 2000, un traité est signé entre les Quinze qui modifie à nouveau traité sur l’Union européenne (TUE) et celui instituant la Communauté européenne (TCE). Ce traité devait permettre d’assurer un bon fonctionnement des institutions européennes en prévision du prochain élargissement de l’UE aux pays d’Europe centrale et orientale. Les discussions se sont concentrées sur le poids de chaque État au sein des institutions européennes (nombre de représentants au Parlement, pondération des voix au Conseil de l’Union européenne, nombre de commissaires européens). Le système défini à Nice a abouti à une sur-représentation des "petits pays". Le traité entre en vigueur le 1er février 2003.
16 avril 2003 : vers une Europe à 25
Un traité d’adhésion à l’UE de dix nouveaux États est signé à Athènes. Il s’agit de Chypre, de l’Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de Malte, de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Slovénie. Pour entrer en vigueur, le traité doit être ratifié par les Quinze et par les dix nouveaux membres avant le 1er mai 2004. C’est à cette date que leur entrée dans l’Union devient effective.
Le 18 juillet 2003 pose la question d’une Constitution européenne ?
La Convention sur l’avenir de l’Europe, présidée par Valéry Giscard d’Estaing, remet le 18 juillet 2003 un projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe présentant les adaptations du cadre institutionnel et politique de l’UE en vue de l’élargissement prévu en 2004.
Cette Convention a été convoquée par la déclaration de Laeken du 15 décembre 2001 des chefs d’État et de gouvernement des Quinze. Elle s’est réunie entre le 28 février 2002 et 18 juillet 2003. Il a été décidé que le projet de la Convention servirait de document de base à la conférence intergouvernementale chargée entre octobre 2003 et le printemps 2004 d’entériner la nouvelle réforme de l’Union européenne.
12 et 13 décembre 2003 : échec du Sommet de Bruxelles
Les 25 chefs des États membres et futurs membres de l’UE se réunissent à Bruxelles afin de se mettre d’accord sur un projet de Constitution. Aucun accord n’est possible. Les discussions reprennent au premier semestre 2004 sous la présidence irlandaise de l’Union.
1er mai 2004 : une Europe à 25
Entrée en vigueur du traité signé à Athènes le 16 avril 2003.
29 octobre 2004 : signature du projet de Constitution européenne
Réunis à Bruxelles les 17 et 18 juin 2004, les dirigeants des 25 États de l’Union européenne adoptent, après d’ultimes et difficiles négociations, le premier « traité constitutionnel » de l’Union européenne. Signé à Rome le 29 octobre 2004, il rassemble en un seul document, plus simple et lisible, l’ensemble des textes qui organisent le fonctionnement de l’UE.
Pour que ce que l’on a appelé la Constitution européenne entre en vigueur, elle doit être ratifiée par chacun des États avant la fin 2006. Cela n’a pas été le cas.
29 mai et 1er juin 2005 : la France et les Pays-Bas disent « non » au projet de Constitution européenne
Le 29 mai 2005, les Français sont appelés à se prononcer par référendum pour ratifier le traité établissant une Constitution pour l’Europe. Ils le rejettent par 54,67% des voix. Le débat a été très nourri et la participation électorale forte (69,37% des électeurs). Le 1er juin 2005, les Néerlandais rejettent à leur tour ce texte par référendum avec 61,6% de « non ». La participation a été également forte (63,4%).
Après les résultats négatifs de ces deux référendums, les chefs d’État et de gouvernement des États membres décident, lors du Conseil européen des 16 et 17 juin 2005, que le processus de ratification pourrait se poursuivre. Plusieurs États ont suspendu leur processus de ratification, d’autres ont ratifié le texte.
1er janvier 2007 : une Europe à 27
Entrée en vigueur du traité d’adhésion signé le 25 avril 2005. La Roumanie et la Bulgarie deviennent membres de l’Union européenne.
13 décembre 2007 : signature du traité de Lisbonne
À l’issue d’une période de réflexion entamée après les référendums français et néerlandais, les chefs d’État et de gouvernement s’accordent sur l’idée d’un traité simplifié pour sortir du blocage institutionnel. Lors du Conseil européen des 21 et 22 juin 2007, une Conférence intergouvernementale est convoquée afin de rédiger un projet de « traité modificatif » modifiant les traités existants. Les 27 chefs d’État et de gouvernement, après être parvenus à un accord final sur le nouveau "traité modificatif" lors du sommet informel à Lisbonne les 18 et 19 octobre 2007, signent ce traité le 13 décembre dans cette même ville.
L’ensemble des ratifications se fait par la voie parlementaire, sauf en Irlande. Ce pays rejette le traité par un premier référendum le 12 juin 2008 avant de l’accepter par un second référendum le 2 octobre 2009. Le traité entre alors en vigueur le 1er décembre 2009.
En France, une réforme constitutionnelle a été nécessaire pour ratifier le traité, estimé contraire à la Constitution par le Conseil constitutionnel. La loi autorisant la ratification a été promulguée le 13 février 2008.
1er juillet 2013 : une Europe à 28
Entrée en vigueur du traité d’adhésion signé à Bruxelles le 9 décembre 2011. La Croatie devient le 28e membre de l’Union européenne.
En 2016, l’UNION EUROPEENNE constitue le plus grand et certainement le compromis démographique, économique et social du village planétaire.
Ainsi, L'Union européenne (UE) couvre plus de 4 millions de kilomètres carrés. Elle compte 514 millions d'habitants, ce qui la place au troisième rang mondial, derrière la Chine et l'Inde.
L'économie de l'Union européenne, mesurée en termes de production de biens et de services (PIB), dépasse désormais celle des États-Unis:
- PIB de l'UE en 2014: 13 920,541 milliards d’euros.
L'UE ne compte que 7 % de la population mondiale, mais ses échanges commerciaux avec le reste du monde représentent environ 20 % du volume total des importations et exportations mondiales.
Pourtant depuis les échecs constitutionnels de 2003 à 2005, l’Europe est sujette à une réaction nationaliste face aux nouveaux défis qui sont dans l’ordre :
- le dérèglement climatique,
- la vague migratoire mondiale du sud qui s’assèche vers le nord plus viable quoique pollué, et de l’orient convulsif vers l’occident repu de ses inégalités croissantes,
- la distorsion grandissante des conditions humaines de vie dans toutes les sociétés,
- et l’absence d’exemplarité politique face à ces défis,
le terrorisme n’étant que la conséquence de l’ensemble.
En conclusion, face à l’issue du prochain référendum au Royaume Uni et du risque d’explosion de l’UE qu’il entrainerait en cas de BREXIT,
Devant la montée du populisme dans chacun des Etats de l’Union programmant ainsi son implosion, le temps est venu d’un nouveau CONGRES DE LA HAYE afin de refonder l’Union.
Proposons simplement l’ambition collective suivante :
Ici et maintenant, rassemblons nos énergies créatrices et unissons-nous, dans la diversité, pour bâtir, à partir d’une fédération démocratique, une UNION EUROPEENNE exemplaire au plan mondial en termes de justice, de paix, de liberté, et de prospérité partagée équitablement pour l’émancipation, l’épanouissement et l’accomplissement de chacune et chacun d’entre nous, citoyens européens.
Mais qui seront les pères refondateurs ? C’est à NOUS, CITOYENS, à commencer par la Mouvement Européen d’en décider.
VIVE LA PAIX, VIVE L’UNION EUROPEENNE EN PAIX, VIVE LA FRANCE MOTRICE DE L’EUROPE.
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