DEVELOPPEMENT DURABLE DE NOS VIGNOBLES : CONSOMMER GLOBAL, PRODUIRE LOCAL
La campagne Présidentielle cache une forêt de sujets que les prochaines Législatives vont devoir mettre en débat en un temps record.
Plus que jamais déterminé à être élu Député et à agir rapidement à l'Assemblée Nationale, je poursuis la liste non exhaustive des propositions et positions que je souhaite tenir selon le calendrier des événements.
Ainsi, en 2008, un texte passé inaperçu du grand public : « (...) après de longs débats, les Etats et les institutions européennes étaient tombés d'accord sur une libéralisation progressive du droit de plantation des vignobles (...) l'Union européenne a programmé la fin du régime des droits de plantation à compter du 1er janvier 2016, les états membres conservant la possibilité de les maintenir jusqu'en 2018 (...) ».
Bien que je demeure un solide partisan de l'Union Européenne comme espace géostratégique protecteur de notre culture face aux problèmes posés par la mondialisation financière de l'économie, je n'admets pas la liquidation programmée de nos vignobles si renommés par leur qualité et leur diversité, liquidation de la qualité au nom du productivisme.
Nous sommes passés à l'ère du développement durable : "penser global, agir local". En matière de produits des terroirs, ferments communs de la diversité et de la tradition, la notion de développement durable se traduit par "consommer global, produire local".
Et c'est bien l'oeuvre entreprise et réussie par nos viticulteurs au sortir de la 2ème guerre mondiale, mais aussi les affineurs de fromages et autres nombreux producteurs de richesses locales issues de la terre.
Le monde entier achète nos produits récoltés, transformés et commercialisés à partir de villages alliant tradition et modernité. Modernisation qu'il va d'ailleurs falloir poursuivre par un investissement massif, notamment dans les domaines des Technologies de l'Information et de la Communication-TIC (fibre optique, 4G) et des Energies renouvables pour que ces villages nouveaux se développent comme autant de PMI/PME à vocation exportatrice.
Au moment où tous les candidats à la Présidentielle cherchent à redéfinir un modèle industriel pour la France, il en reste un qui a parfaitement survécu à l'hémorragie. La production viticole doit être plus que préservée et ainsi devenir l'emblême de la reconquête industrielle à partir de notre territoire. Pour cela, je compte me rapprocher de tous les élus de juin 2012, nouveaux ou plus anciens, et poursuivre avec ardeur l'appel de 2011 de députés toutes tendances confondues qui ont décidé : « (...) d'enregistrer au sein de la commission affaires économiques une proposition de résolution européenne pour revoir cette règle et maintenir ces contraintes ».
Je compte sur vous en juin 2012, vous pourrez compter sur moi à 100% pendant les 5 années à venir.