Bourges le 12 avril 2012
Philippe BENSAC Monsieur Guillaume PEPY
Candidat aux élections législatives Président de la SNCF
1ère circonscription du Cher à
LETTRE OUVERTE AVEC APPEL A SIGNATURES DE SOUTIEN
Objet : désorganisation du service et non respect des clients
Monsieur le Président,
Il faut souvent être personnellement confronté à un problème pour décider de s’en emparer et interpeller l’autorité en cause.
Elu de la Ville de BOURGES, candidat aux prochaines élections législatives, je suis également un père de famille et, à ce titre, je tiens à vous signaler une importante désorganisation de la ligne Nevers-Bourges-Tours que ce soit le TER ou l’Intercités LYON/NANTES.
A l’heure de la réforme terminée du cadencement, j’avoue ne pas comprendre une telle pagaille.
Depuis de nombreux mois, des mouvements sociaux perturbent le cadencement de cette ligne chaque fin de semaine mais ceux-ci se trouvent doublés par une absence d’anticipation du nombre de voyageurs au départ du dimanche en fin d’après-midi.
Une fois de plus, une fois de trop, le retard d’une heure du LYON/NANTES entrant théoriquement en gare de Bourges à 18h44 a amené les berruyers se rendant à Tours à se rabattre sur le TER de 19h14, alors que ce lundi de Pâques est réputé chargé d’étudiants et autres voyageurs de retour d’un long week-end.
Mais les responsables de vos services, plutôt que d’anticiper ce surnombre d’une centaine de voyageurs en alignant une rame adéquate, ont laissé le TER bloqué à son tour par le chef de gare au nom d’un légitime motif de risque pour la sécurité des passagers entassés dans le couloir central et les sas des voitures.
Il a ainsi fallu attendre l’arrivée à 19h50 du LYON/NANTES, prioritaire car ne s’arrêtant qu’à TOURS, pour laisser partir à 20h le TER de 19h14. Je vous laisse imaginer la suite des perturbations.
Je m’indigne par conséquent contre ce défaut récurrent d’organisation qui me semble relever de l’absence chronique de coordination entre les différents types de sillons.
Cette lettre ouverte avec appel à signatures de soutien sur ces termes précis a pour ambition de vous sensibiliser directement afin, je n’en doute pas, que vous puissiez rapidement trouver une solution rapide et durable.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de ma très sincère et confiante considération.
Philippe BENSAC
Rédacteur et premier signataire