Chères lectrices, chers lecteurs,
Je vous prie de trouver ci-après le texte de ma réponse à la sollicitation de la garante du débat public du projet de LGV PARIS ORLEANS BOURGES CLERMONT-FERRAND LYON, envoyé à l’instant sur le site internet dédié par l’autorité de consultation.
Je reprends mon argumentation récurrente sur la méthode et ses objectifs, parfaitement iniques.
Sur cette base, poursuivons ensemble le combat de la transparence et de l’honnêteté intellectuelle ;
« le 20 mars 2012, le rapport de bilan du débat public de la CNDP rappelait en introduction que "le projet est fondé sur deux piliers indissociables" :
- proposer un itinéraire alternatif à l'actuelle ligne à grande vitesse Paris-Lyon,
- desservir par la grande vitesse "le Grand Centre" de la France.
Or,cette ordre de priorité a été transformé par RFF en écrivant prioritairement, je cite : "assurer, à terme, un temps de parcours entre Paris et Clermont-Ferrand inférieur à 2 heures" (document RFF étape préliminaire aux études...).
Cette inversion de priorité et la précision du temps maximum de PARIS-LYON n'est pas neutre puisqu'elle exclut de fait le tracé OUEST, au profit du Médian. Le nouvel ordre des objectifs décidé unilatéralement par RFF classe d'ailleurs en 2ème rang l'engagement de "relier Orléans au réseau des trains à grande vitesse".
Là encore, le détournement d'objectif est caractéristique puisque, pour RFF, il ne s'agit plus de desservir Orléans comme prévu initialement dans la loi dite du "Grenelle de l'environnement".
J'en conclu que le projet concocté par la SNCF en 2007 en liaison avec RFF a fait l'objet d'un débat public manipulé afin d'atteindre le véritable but initial : réaliser à terme un tronçon de LGV internationale, qui, soumis aux règles de la concurrence européenne, ne doit pas permettre ladite concurrence internationale pourtant votée par l'UE, pour les villes intermédiaires entre Lyon et Paris et leurs voyageurs « inter-cités ».
Tout ça pour ça ! 7 millions d'euros dépensés pour justifier l'étude initiale et imposer un monopole de fait après la disparition du monopole de droit du transport ferroviaire à grande vitesse de voyageurs « inter-cités ».
J'en ai pour preuve le choix du cabinet mandaté pour la « contre-expertise », ce cabinet militant de tout temps pour des solutions avantageant la Bourgogne et particulièrement la Nièvre, sans omettre sa totale soumission à son principal client, la SNCF. »
Philippe BENSAC
Président de l’association BOURGES TGV
P.J : accusé de réception
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