Ah le joli "compte (conte) de Noël" du Maire Blanc à lire dans "les Nouvelles de Bourges", le "small" journal municipal, le BIG ayant, selon toute vraisemblance, pris un coup de gel malgré l'absence d'hiver.
Pour illustration, expliquer dans un même argumentaire que les lourds investissements des années 2009-2014 ont été réalisés dans un contexte favorable avec des plans de financement assurés, et que la baisse des dotations d'Etat a également commencé en 2010, j'ajoute au coeur de la crise financière mondiale, constitue une véritable gageure.
Mais dans les "comptes (contes) de Noël", tout est possible.
Je faisais partie de l'équipe précédente. Le mandat 2008/2014 doit être regardé en deux épisodes. La période 2008/2011 anticipe la montée en puissance du PRU et la mobilisation des finances locales, en conséquence. L'indicateur référent que le précédent Maire ne manque pas de projeter est l'autofinancement net, c'est à dire l'excédent entre les recettes et les dépenses de fonctionnement dont les intérêts d'emprunt. Une politique budgétaire très professionnelle est alors menée et j'y souscris totalement.
La loi impose un autofinancement net annuel capable à minima de rembourser l'annuité de la dette. Voilà au passage le motif d'une mise sous tutelle de l'Etat.
L'ensemble des scénarios fin 2011 interdisaient d'investir à la fois dans la MCB, le Palais des Sports du Prado, la piscine "BOISDE" , la rénovation de la Halle aux blé, les écoles, et le PRU car les bailleurs sociaux commençaient à s'essouffler sérieusement. Je précise au passage que les garanties d'emprunt de la collectivité sur les programmes HLM sont "hors bilan" et n'entrent pas directement dans le calcul de la dette mais sont regardées de très près par la Chambre Régionale des Comptes. Cette dernière va d'ailleurs tirer la sonnette d'alarme dans son rapport sur la période remis mi 2012.
Il fallait donc faire des choix. Pas forcément en excluant, mais plus sûrement, en phasant sur plusieurs mandats et en privatisant ce qui pouvait l'être, comme ce fût d'ailleurs le cas du Centre Commercial Avaricum, en centre ville, réalisation qui, au final, constate un léger passif.
J'ai bien tenté, avec quelques uns, de défendre une approche raisonnée de la situation mais j'avoue que la "discipline" m'a été rappelée à plusieurs reprises et m'a restreint à l'espace d'expression de mon blog. La preuve ultime de ce désaccord sur la seconde partie de mandat repose, bien évidemment, sur mon choix de ne pas suivre la voie successorale toute désignée. On connait la suite...
Et justement, j'invoque le droit de suite, d'autant que l'opposition reste muette d'être sans doute trop impliquée. Ce droit de poursuivre l'oeuvre de correction du roman local qui tourne à la fable, au conte (compte) de Noël du Maire Blanc. Pour éviter que Bourges ne devienne le TITANIC, il faut se souvenir des raisons de cette catastrophe. Un commandant insensible aux alertes et qui décident, trop tard, d'une action s'avérant calamiteuse, sans omettre le défaut de réalisation des pièces de fixations du navire commun, se traduisant en politique par les MENSONGES d'une campagne.
Il parait qu'il voudrait aussi commander l'UDI locale... A propos, qui se prépare à l'Agglo ? Selon quel périmètre ? A suivre, 2016 arrive...